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Borderline mais positiveattitude

Je suis en arrêt maladie à cause de mon boulot, j'ai fait un burn-out. C'était la goutte de trop.

Borderline mais positiveattitude

J'ai été suivi par mon médecin traitant et plus je parlais de moi, plus il s'orientait vers autre chose que le simple diagnostic d'anxiété et de dépression.

Un jour, j'ai craqué, j'ai pleuré tout le long de la route en marchant jusqu'au médecin. Je voulais mourir mais en même temps non, mon conjoint travaillait. Je lui ai dit que si je rentrais, j'allais faire une grosse bêtise. Il m'a proposé l'hospitalisation en psychiatrie le temps de me calmer, de me sentir en sécurité dans un endroit sûr. Et je ne regrette pas cette décision. Je me suis fait des amis, dans un cadre assez agréable, avec des activités... C'est là que j'ai été diagnostiqué d'un trouble de la personnalité limite borderline.

Beaucoup nous jugent sur notre façon de réagir, de savoir-faire et de vivre. Nous ne sommes pas des fous malades mentaux. Oui, nous changeons souvent d'humeur en une seule journée, mais cela ne nous empêche pas de vivre comme tout le monde. J'estime avoir le droit d'avoir des sentiments, de les montrer de façon excessive, de m'exprimer, sinon je fais des crises d'angoisse ou d'anxiété. Oui, il m'arrive d'avoir envie de mourir et je suis incontrôlable. Et non, je n'ai pas à changer pour vous. Je suis moi, je vis avec ce trouble et d'autres (insomnie, anxiété dépressive, hypersensibilité).

Je m'enferme beaucoup, c'est vrai, mais je fais beaucoup d'efforts pour avoir une meilleure vie POUR moi. Je dors beaucoup, c'est vrai, mais parfois ça m'arrive de nettoyer mon appartement, de prendre soin de moi, de sortir seule, de me faire les ongles, etc. Je suis même devenue proche de certains commerçants ! Alors, pour ma part, je n'ai pas de caractère. Trop bon, trop con.

Encore aujourd'hui, j'ai des montagnes russes, mais je reste positive. J'ai toujours été très adepte de l'humour noir. Moi, j'en ris de ce que j'ai. C'est ma manière de rester sur terre et d'en rire. Alors oui, après, je ne peux pas tout contrôler. Je pleure, je pète les plombs... Mais je reste positive. Je vis avec, je fais avec. Je vis mieux sans les hypocrites de ma famille. J'ai trouvé plusieurs petites passions, les cartes Pokémon, les travaux manuels, la peinture acrylique.

Tout ce que j'ai à dire aux personnes comme moi qui ne font rien de leurs journées à part dormir ou juste rester allongées... Foncez !

Trouvez des choses qui pourraient vous plaire. Ça ne vous plaît pas ? Trouvez autre chose ! Vous n'avez pas les moyens ? Il existe plein de groupes dans votre région qui font des dons ! Ou vendent à très bas prix !

Tu es borderline ? Pas grave, ça te rend unique.

Vis pour toi et pas pour les autres. Ça fait 2 semaines, voire 3, que je vis pour moi et c'est la meilleure décision de ma vie. Même si j'ai encore du mal avec les critiques, reviens sur ce que tu as fait et sois-en fier.

Alixenos

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